Page:Marguerites françaises.djvu/139

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Cependant que les craintes ou les esperances suspendent nostre ame, nous ne jouissons pas du present, et l’advenir nous tourmente.

Creance.

Je reçoy tant de tesmoignages de vostre bon naturel, outre les protestations de vos belles paroles, que si j’en estois en doute, je croirois prophaner la verité.

J’ouvre ma creance à tout ce que vous luy envoyez, et vous asseure qu’elle ne sera jamais rebelle à vos paroles,