Page:Marguerites françaises.djvu/149

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donné de feu.

Le trop frequent usage de quelque chose que ce soit, en apporte le mespris.

L’amour mesprisé, souvent se change en rage.

Les prieres enorgueillissent les desdaigneux, et la mort les bourrelle de repentance.

Ne desdaignez point la souffrance d’un cœur, dont la generosité esleve ses belles pensées jusques au Ciel de vos divinitez.

Le resentiment du mespris, est le sepulchre des amours.

Vos desdains, qui me sont autant de faveurs, ne me sçau-