Page:Marguerites françaises.djvu/177

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rouche qu’elle n’eust apprivoisee par sa douce et harmonieuse voix.

Vous avez autant emprunté d’eloquence pour pallier vostre meschanceté, que de trahison pour l’executer.

Il n’y a discours qui ne manque au respect de vostre bien dire, et belle ame qui ne semble grossiere, opposee à ce feu divin qui vous anime.

Une parole doux coulante sortoit de sa bouche avec autant de modestie, que la modestie mesme avec l’eloquence, auroyent peine de se rendre si venerables pour ce