Page:Marguerites françaises.djvu/179

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Rendez vous aggreable à chacun, s’il est possible, et vous accointez seulement des bons.

N’assistez ni ne donnez conseil à meschanceté quelconque.

Resjouissez vous honnestement du bien, et portez doucement le mal qui vous vient.

Ne soyez desmesuré en vostre ris, ni trop audacieux : car l’un est signe de folie, l’autre d’outrecuidance.

Preferez le sçavoir à l’argent, l’un s’en va incontinent, et l’autre demeure tousjours.

Ne reprochez à personne