Page:Marguerites françaises.djvu/202

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

crire, craignant d’estre plustost estimé importun, qu’officieux.

Il ne vous falloit point tant faire d’excuses, de ne m’avoir escrit, car nous aimans unanimement, et de cœur, comme nous faisons la commodité de l’un, est la commodité de l’autre.

Je n’ay pas tant failly à cest affaire, comme la memoire m’a deffailly à moy-mesme.

La loy d’amitié ne m’oblige qu’à ce que je puis, et que je ferois pour moy mesme.

Pensant à la difficulté du