Page:Marguerites françaises.djvu/290

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nir celles qui s’estoyent envieillies, fortifier celles que le temps avoit affoiblies, immortalizer celles qui estoyent mortelles auparavant.

Si vous faites luire sur moy ces vif Soleils, qui esclairent vostre visage, le jour de vos beautez chassera loin tout ce qui vous empesche de posseder parfaitement mon cœur.

La jouyssance, quelque prompte qu’elle soit, est tousjours trouvée tardive de celuy qui ayme, avec beaucoup d’ardeur et de zele.

L’amour est né pour la jouyssance, et la jouyssance