Page:Marguerites françaises.djvu/359

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Obeir.

Le temps vous apprendra mieux mon obeissance, que mes paroles ne le vous peuvent persuader.

Je ne puis, ni ne dois commander à celuy auquel je suis tenu d’obeir.

Souvenez vous de vos merites, et vous n’oublierez pas mon obeissance.

Nul n’est capable de commander autruy, qui ne sçait obeir à la raison.

Si la resolution de vos vœux est aussi naifve que vos paroles sont honorables : mon