Page:Marguerites françaises.djvu/36

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dans le torrent de mes pleurs, l’accident cruel qui m’afflige ensemble corps et ame.

En ces accidens, les plus constans eussent bien travaillé à soustenir des efforts si rigoureux, et y opposer une vertu assez puissante.

Mon cœur en si piteux accident, ne pouvoit pas fournir assez de larmes (bien qu’il en eust une mer) pour pleurer sans cesse un mal, qui n’a fin ni remedes.

Les accidens de malheur ne peuvent nuire, ou le ciel veut aider.