Page:Marguerites françaises.djvu/376

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necessaires, et l’opinion les superflues.

Si vous vivez selon la nature, vous ne serez jamais pauvre, mais si vous vivez selon l’opinion, vous ne serez jamais riche.

Quiconque s’estime heureux, et qui n’a que l’opinion de ce bon heur pour objet, se trompe.

La pluspart des biens et des maux que nous avons, depend plus de l’opinion, que de la chose mesme.

Les opinions que nous prenons à la premiere veue s’impriment de là en avant si fort