Page:Marguerites françaises.djvu/413

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Je me puis bien justement plaindre de la nouvelle opinion, que vous avez conçeue, car c’est sans doute, qu’au cœur ou ceste deffiance à peu entrer la foy en est entierement sortie.

Si je ne merite jamais vos bonnes graces par mes services, aussi n’ay je point merité vos courroux, par mes desobeissances.

Infortuné que je suis, je n’ay plus une seule occasion d’esperer, mais j’en ay infinies de craindre et de me tourmenter.

Vostre peu d’affection est