Page:Marguerites françaises.djvu/42

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volontez ne se departiront jamais de vostre service.

Abandonnant ce lieu, je commande à mon cœur de sejourner continuellement pres de vous : retenez le donc, et le cherissez, s’il vous plaist, comme celuy qui est, et sera perpetuellement vostre.

Je puis jurer avec verité, que jamais ressentiment d’aucune passion ou ennuy, ne me toucha le cœur de si pres, que le regret de l’absence, qui me separe maintenant de vostre chere compagnie.

Nostre esloignement me sera d’autant plus insuppor-