Page:Marguerites françaises.djvu/429

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tes paroles.

Si la raison vous pouvoit aussi bien soulager qu’elle m’excuse, je vous dirois avec autant de respect que de hardiesse, ce qui pourroit flatter vostre courroux.

Je vous prie de poiser vos raisons avec ma cause, afin de voir le bon droit de l’un ou de l’autre.

Ma foy s’est tousjours arrestee au pied de la raison.

Prenez la raison pour estoille, elle vous garantira de son naufrage.

Les sens, pour ne comprendre ce qui est de la raison,