Page:Marguerites françaises.djvu/448

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voir ce qu’il ayme.

Ne me reputez point si loin, pour tascher à me faire perdre l’envie de vous voir.

Mon inclination et vostre amour ne peuvent produire que des effets dissemblables.

Où tourneray-je le vol de ma premiere esperance, qui me promettoit une vie si heureuse et si asseurée, au lieu de tant de morts rigoureuses, que me donne vostre refus ?

Je ne puis trop mespriser celuy, qui au lieu de me porter une sincere et pudique amitié, ne tasche qu’à m’abuser.