Page:Marguerites françaises.djvu/494

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les richesses de l’ame.

Qui vit selon l’opinion n’est jamais riche, et qui vit selon la nature, n’est jamais pauvre.

Les moyens seuls sont peres de la noblesse de ce siecle.

Pour enrichir un homme, il ne faut pas adjouster à ses moyens, mais diminuer à ses desirs.

Celuy là est plus riche que la fortune, qui peut plus refuser qu’elle n’a pouvoir de luy departir.

La richesse est chose precieuse, mais qui gist en la puissance de fortune, qui l’o-