Page:Marguerites françaises.djvu/529

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l’infinité : mais un amour qui a pour fondement les vanitez du monde, nous enterre dans sa ruine, à l’heure que nos esperances croyent avoir le but de nos perfections.

Un dessein fondé sur la vertu, ne peut estre blasmé que de ceux qui s’armans de la vantité, font vainement trophee des grandeurs perissables du siecle.

Le desdain n’a rien de commun à la vertu, la separation d’icelle, et de la vanité à une espace si grande, qu’elle ne peut estre ternie par la rigueur de l’indiscretion d’un