Page:Marguerites françaises.djvu/546

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La vertu desdaigne l’esclat des pompes mondaines, et se loge plustost sous la pauvreté, que sous la richesse.

La vertu est une fille du Ciel, indigente des biens du monde, et que l’on ne peut carresser qu’avec l’esprit, ni l’espouser qu’avec les mœurs.

La vertu est l’ancienne ennemie de la tombe, la trompette de la gloire, et le fondement de la noblesse.

La vertu sert de lumiere à la vie, de temperance aux mouvemens, de frein aux volontez, de patience et de consolation aux infortunez.