Page:Marguerites françaises.djvu/69

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de sa chere amante, faisoient esmouvoir les Cieux pour sa deffensive, apres qu’il eut gravé la pitié dans les cœurs de tout le monde.

Leurs cœurs pressez par la douleur, et par la faim estoient tellement serrez, qu’il n’estoit pas en leur pouvoir d’avoir l’usage et la faveur de la parole.

La mort qui tranche toute misere fut inexorable aux cris des pauvres Amants qui l’appelloyent.

C’estoit la vraye image de la mort : tellement qu’on eust dit, que la mort mesme avoit