Page:Marguerites françaises.djvu/85

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quer à mon devoir, si je ne eusse rendu à tant de beautez, pour la faveur de ses affections, le sacrifice de ma vie.

Lon donnoit tel prix a sa beauté, et tant d’honneur en ses deportemens, qu’un chacun commençoit à recevoir la voix d’une telle merveille, et la merveille d’un si digne suject.

Vaincu de vostre divine beauté, j’ay rendu les armes de ma liberté, et franchise en vostre obeissance.

Sa beauté menaçoit desja d’asservir un jour les plus grands courages, et de fou-