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Page:Marie Curie - L'isotopie et les éléments isotopes, 1924.pdf/104

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L’ISOTOPIE ET LES ÉLÉMENTS ISOTOPIQUES

grande et la deuxième à la plus petite valeur de la vitesse. En O’ et O ces rayons extrêmes subissent une déviation dans le même plan mais en sens inverse par un champ magnétique et se rencontrent au point P. Soit la déviation électrique de l’un des rayons, celle de l’autre. Soient de même et les déviations magnétiques. Les équations de déviation permettent d’écrire :


l et L sont les distances franchies dans les régions de champ h et H. où K est une constante puisque est supposé constant.

On a donc .

D’autre part, on déduit de la figure, en considérant et comme de petits angles.

.

Sous la condition on en déduit la distance r = OP où se rencontrent les rayons extrêmes, comptée à partir du centre de la région de champ magnétique. Si OA est la distance b des deux champs, l’équation


représente le lieu des foyers pour différentes valeurs de . Pour
on a r = b.

Prenant comme axes OX et OY, (fig. 20) les coordonnées du foyer F sont

xxxxxxxxxx approxim.
 — 

L’angle est petit et varie peu si l’on utilise surtout les rayons d’énergie maximum. Les foyers se trouvent donc, avec une approximation suffisante, sur une ligne droite parallèle à OX et passant par le point A. Le point G où , est choisi comme centre d’observation. Une plaque photographique placée suivant la ligne GF est au point pour l’impression des foyers successifs.

Les rayons qui entrent dans le champ sont limités par deux fentes étroites