Aller au contenu

Page:Marinetti - Poupées électriques, 1909.djvu/149

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


ACTE TROISIÈME


Dans le salon de la villa Monbonheur. — Dix heures du matin. Le balcon à gauche et la porte vitrée qui donne sur le jardin sont ouverts à la brise marine. — Le soleil éclatant comme un grand cœur d’or massif est suspendu, en ex-voto, sur la mer vêtue de bleu qui balbutie des prières sur la plage, telle une fillette à l’église, attentive et distraite, tour à tour, dans l’éblouissement de la Fête-Dieu.

Séparateur