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Page:Marinetti - Poupées électriques, 1909.djvu/184

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PAUL

Mary ! Mary !… permettez-moi de vous appeler ainsi… C’est le nom que vous donne mon cœur !… Ne craignez rien ! Je ne veux que cela !… Je n’ai plus qu’un seul désir… Oh ! bien puéril et pas dangereux !… Je ne désire plus que vous révéler mes sentiments !…

MARY

Non ! non ! Je ne puis vous écouter !…

PAUL

Écoutez-moi, Mary ! Vous ferez de moi ce que vous voudrez ! Je ne vous reverrai plus, s’il le faut… si vous me le demandez !… Mais sachez au moins que je vous adore depuis longtemps et que je vous bénis de toute ma tendresse et de toute ma passion !

MARY

Quelle tristesse !… (Les yeux remplis de