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Page:Marino - Les Vrais Plaisirs, 1748.djvu/23

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Palais de leur Souveraine. Il n’y fut pas plutôt entré, qu’il éprouva ce doux ſaiſiſſement, qu’il faut avoir ſenti, pour le comprendre. Frappé des merveilles que raſſemble ce beau ſéjour, il reſte immobile. Il n’eſt point d’objet ſi ſéduiſant, d’attitude ſi voluptueuſe, qui ne vienne charmer ſes yeux agréablement égarés. Il les promène curieuſement ſur toutes les Statues parlantes qu’il rencontre. De quelque côté qu’il les tourne, les Tableaux du Plaiſir, préſenté ſous mille formes différentes, s’of-