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Page:Marino - Les Vrais Plaisirs, 1748.djvu/61

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Où ſuis je ? s’écrie-t-il ? Quels éclairs viennent m’éblouir ! Quel ſpectacle enchanteur ! Quelle Divinité peut être comparée à celle que j’adore ! Le Ciel a pris la place de la Terre.

Elle n’apparut point avec tant d’avantage au Berger Troyen, dans la vallée qu’arroſe le Xante. Il ne brûla jamais d’une pareille ardeur pour la Grecque célebre qui fit ſes infortunes. Je me ſens dévorer par une flamme vive. Le feu qui réduiſit Ilion en cendres étoit moins violent que celui dont je ſuis conſumé.

Dis-moi, pere Neptu-