Ne voyez-vous que cela ?
Il y a bien encore certaines choses que je pourrais supposer ; mais je ne suis pas folle, et je n’ai pas la vanité de m’y arrêter.
Ni le courage d’en parler ; car vous n’auriez rien d’obligeant à me dire. Adieu, Lisette.
Prenez garde ; je crois que vous ne m’entendez pas, je suis obligée de vous le déclarer.
À merveille ! et l’explication ne me serait pas favorable. Gardez-moi le secret jusqu’à mon départ.
Quoi ! sérieusement, vous partez ?
Vous avez bien peur que je ne change d’avis
Que vous êtes aimable d’être si bien au fait !
Cela est bien naïf. Adieu.
S’il part, je ne l’aime plus, je ne l’épouserai jamais… (Elle le regarde aller.) Il s’arrête pourtant ; il rêve ; il regarde si je tourne la tête, et je ne saurais le rappeler, moi… Il serait pourtant singulier qu’il partît après tout ce que j’ai fait !… Ah ! voilà qui est fini, il s’en va ; je n’ai pas tant de pouvoir sur lui que je le croyais. Mon frère est un mala-