Aller au contenu

Page:Marsile - Liola ou Légende Indienne, 1893.djvu/28

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
27
AUX MILLE ÎLES.


Une voix.
Tu peux me sourire à ton aise !
Je me rougirai de ton sang,
Ainsi que du jus de la fraise,
Et, pour le manger, sur la braise,
Je cuirai ton cœur frémissant !

Une voix.
Toi seul de ta bande nous reste.
Mais nos armes bientôt verront
La fin de ta race funeste !
Bois tout son sang, esprit céleste !
Sois le vengeur de notre affront !

Mais, si de Lionel la bouche était fermée
Quand les bois frémissaient du cri de leurs enfants,
Son cœur chantait plus fort que cette foule armée
Et semblait leur jeter ces accents triomphants :