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Page:Martin - Histoire des églises et chapelles de Lyon, 1908, tome I.djvu/36

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XX
HISTOIRE DES ÉGLISES ET CHAPELLES DE LYON
1618, 
Les Jésuites de Saint-Joseph : la maison est appropriée pour les novices et pour des retraitants laïcs.
1622, 
Les Pères Récollets, dont le saint évêque de Genève bénit la croix des fondations.
1622, 
Les Capucins du Petit-Forêt.
1623, 
Les Bénédictines de Chazeaux, à Bellegrève, émigrées d’un petit village des confins du Forez et du Velay.
1623, 
Les Annonciades, que le peuple nommait, à cause du gracieux costume qu’elles portaient, les Bleus-Célestes.
1624, 
Les Augustins réformés, à la Croix-Rousse, les mêmes que Louis XIII avait autorisés à Notre-Dame-des-Victoires à Paris, les Petits-Pères comme on disait.
1627, 
Second monastère de la Visitation à l’Antiquaille.
1630, 
Les Jésuites du Petit Collège.
1631, 
Les Bernardines.
1633, 
Les Ursulines à Saint-Just, leur second couvent.
1636, 
Un second monastère d’Annonciades, dans la rue Neyret, assez voisin du premier.
1637, 
Le prieuré bénédictin de Blie, dont Mgr de Tencin provoquera la dissolution.
1640, 
La troisième maison de Visitandines, à Sainte-Marie-des-Chaînes.
1654, 
Les Filles pénitentes, dont la Compagnie du Saint-Sacrement prit l’initiative et la charge.
1655, 
Le séminaire de l’Oratoire, dont le premier directeur, le P. François Ruelle, homme de doctrine et de probité, gagna toute la confiance de l’archevêque Camille de Neuville.
1657, 
Les religieuses du Verbe-Incarné, au Gourguillon.
1657, 
Le second monastère de Sainte-Élisabeth, aux Deux-Amants.
1658, 
Les Trinitaires, ou Mathurins, voués au rachat des captifs, et intrépides quêteurs. Plus tard, ils érigèrent une Confrérie du Sacré-Cœur de Jésus très prospère.
1661, 
Le Séminaire Saint-Irénée, confié à la compagnie de Saint-Sulpice, et inauguré par M. Damien d’Hurtevent de sainte mémoire.
1661, 
Les Missionnaires de Saint-Joseph, dont un vicaire général, M. Bedien Morange, se montra le protecteur un peu trop partial.
1659, 
La Propagation de la Foi, où l’on rassemblait, pour les élever dans la foi catholique, des enfants de réformés, dont les parents étaient contraints de se séparer.