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Page:Martin - Histoire des églises et chapelles de Lyon, 1908, tome II.djvu/108

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histoire des églises et chapelles de lyon

de l’église ; M. Dutel, 1868-1887 ; M. Delaroche, curé actuel, à qui est due la restauration de la chapelle Sainte-Blandine et les fresques de la coupole.

(Restitution de M. R. Lenail, architecte).

i. Saint-Martin d’Ainay.
ii. Chapelle Sainte-Blandine.
iii. Chapelle adossée à l’église.
iv.        adossée à l’église.
v. Entrée de la chapelle Saint-Pierre.
vi. Chapelle Saint-Pierre.
vii.        N.-D. des Anges.
viii. Cloître.
ix. Salle capitulaire ; au rez-de-chaussée, sacristie.
x. Service ecclésiastique.
xi. Maison des dignitaires, bibliothèque, infirmerie.
xii. Dortoirs et réfectoire.
xiii. Remises.
xiv. Dapiferie
xv. Écoles.
xvi. Cour de l’église.
xvii. Maison du grand Prieur.
xviii et xix. Prévôté, prisons et divers.
xx. Entrée de l’abbé.
xxi. Abbatiales.
xxii. Entrée de l’abbaye.
xxiii. Jardin abbatial.
xxiv. Abbatiales.
xxv. Chapelle de l’abbé.
xxvi. Bâtiments des étrangers.

Jetons maintenant un coup d’œil sur l’ensemble des bâtiments de l’abbaye, avant la Révolution ; la chose ne sera pas difficile si l’on s’aide du plan scénographique de 1550 et de celui dressé par Simon Maupin en 1625. L’abbaye est entourée de murailles fortifiées ; au centre, se trouvent l’église et les bâtiments. L’église est accompagnée au flanc nord, du cloître détruit par les Protestants ; la chapelle Saint-Pierre lui fait suite. Les bâtiments claustraux sont distribués au nord et à l’est et entourés de superbes jardins ; à l’ouest se voit le palais abbatial dont la porte est aujourd’hui conservée au n° 15 de la rue Vaubecour. L’entrée principale de l’abbaye est du côté de la Saône, sur la place Saint-Michel actuelle ; au sud, et toujours du côté de la Saône, se trouve la porte de Neuville qui donne également accès dans l’abbaye. À l’extrémité du confluent, se trouve le pré d’Ainay : là, dit-on, eut lieu le tournoi où Bayard fut vainqueur ; il est vrai que d’autres auteurs placent ce fait d’armes dans le pré avoisinant le cimetière de la Madeleine aujourd’hui désaffecté ; le pré d’Ainay servit également, lors de la peste du xvie siècle, à loger les malades, sous des baraquements édifiés à la hâte.