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Page:Martin - Histoire des églises et chapelles de Lyon, 1908, tome II.djvu/495

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saint-bonaventure

vicaires généraux se partagèrent les autres offices ; Mgr Rozier prêcha sur les grandeurs de la vocation sacerdotale et sur l’honneur, qui revient à une famille, ouvrière ou bourgeoise, de consacrer un des siens au service de Jésus-Christ. Le dernier soir, l’assistance était si compacte, qu’on fut forcé de renoncer à la procession des reliques, devant l’impossibilité de s’ouvrir un passage. Le spectacle ne fut pas plus impressionnant à Lisbonne ou à Padoue.

Le vitrail de sainte Élisabeth à Saint-Bonaventure, d’après les cartons du peintre P. Borel. 2e fragment.

De telles joies servaient de trêve, trop courte et trop rare, aux inquiétudes et aux soucis, soulevés par le conflit indéfini entre la Mairie et la Fabrique, à propos du presbytère, des échoppes, de la dégradation extérieure de l’église. La série des difficultés, qui devaient aller en s’aggravant, pendant quinze ans, eut son origine dans la prétention, exprimée par la ville, de bénéficier d’une clause, insérée dans le contrat d’acquisition de la maison curiale, qui lui réservait « la moitié de la surface du rez-de-chaussée, à l’effet d’y placer un corps de garde ou tout autre établissement