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François, 8 juillet 1656 ;
Catherine, 27 mars 1658 ;
François, 30 décembre 1659 ;
Françoise, 11 octobre 1662 ;
Catherine, 4 novembre 1663 ;
Françoise, 8 mai 1666 ;
Louis, 9 février 1668 ;
Claude, 30 mai 1669 ;
Philippe et Marie, jumeaux, 18 juillet 1671 ;
Marie, 19 juin 1673.

Le troisième de ces enfants, François, entra dans l’administration des domaines, et c’est ainsi que le hasard des désignations le conduisit à Landrecies, où il épousa Anne Louise le 25 mars 1695. Il en eut un premier enfant, Charles Claude Ange, le 8 janvier 1696 ; Joseph François fut le second, puis vint une fille nommée Anne Élisabeth, née en 1698[1].

Cette même année, le roi décida d’installer une manu-

    d’aller servir le roi en personne dans ses armées ou de mettre plusieurs personnes à sa place ; d’après la Grande Encyclopédie, la sergenterie était un office féodal, tenu à fief, dont la charge principale était la saisie des fiefs ; en Poitou et dans quelques autres provinces, on rencontrait des sergents châtelains qui, dans certains lieux, étaient sergents de forêts et, dans d’autres, receveurs des amendes et des autres menus frais de justice des seigneurs.

  1. On a parfois établi une parenté entre les Dupleix de Châtellerault et une famille du même nom, originaire de Condom, dont un représentant, illustre en son temps, fut Scipion Dupleix, historiographe de France, qui vécut de 1572 à 1661.

    La note rédigée en 1746 pour l’anoblissement de Dupleix semble confirmer cette thèse. Elle est ainsi conçue :

    « Nous nous sommes portés d’autant plus volontiers à accorder cette distinction au sieur Joseph François Dupleix que les prérogatives de la noblesse ont été déjà communiquées plus d’une fois à sa famille, sans parler des sieurs Dupleix, originaires de Condom, qui ont souvent donné à leur patrie ses premiers magistrats et dont le