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Page:Mary Summer - Histoire du Bouddha Sakya-Mouni, 1874.djvu/201

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Éventail, le prédicateur s’en servait en chaire, 124.

Femmes, gardes du roi Adjâtasatrou, 153.

L’usage d’avoir des bataillons de femmes pour garde royale est très-ancien dans l’Inde. Il s’est conservé jusqu’à nos jours à Siam où il existe encore.

Nizam-Ali, l’un des derniers princes de la dynastie Mogole, avait deux bataillons de Sipahis, composés de deux mille femmes, accoutumées aux exercices militaires. Elles étaient avec lui à la bataille de Kourdlah, en 1795, et s’y conduisirent tout aussi bien que le reste de l’armée. Elles étaient commandées par deux femmes.

Une partie de ces troupes existait encore en 1815.

Les Anglais, pendant leur guerre avec Théodoros, nous ont appris que celui-ci organisait, suivant la coutume de l’Abyssinie, des bataillons féminins.


Gandharbas, musiciens du ciel d’Indra, 13.

Gangâ (la), ou le Gange, 84.

Garoudas, classe de demi-dieux, 13.

Gautamî, sœur de Mâyâ-Dêvî, seconde épouse de Souddhôdana et tante de Sâkya-Mouni, 26.

Gaya (le mont), 60, 84.

— (la ville de), 105.

Girimêkhala, « qui a des montagnes pour ceinture. » Nom de l’éléphant du démon Mâra. 67.

Gôpâ, fille de Dandapâni, épouse du Bouddha et mère de Rahoula.

Les livres Pâlis lui donnent le nom de Yasôdharâ, « glorieuse, renommée. »

D’après Csoma de Koros, Sâkya aurait eu trois femmes : Yasôdharâ, Gôpâ et Outpalavarnâ. Dans la légende qui porte le nom de cette dernière, on ne dit pas qu’elle ait été la femme du Bouddha.

Csoma parle encore d’une quatrième femme de