Aller au contenu

Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/121

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

par un seul mouvement de cette même trompe, il peut précipiter son maître sous ses pieds, et l’écraser contre la terre ! Telle était la situation du directeur et la mienne. Je le pressai de me conduire sur-le-champ chez mon père. Il fit des difficultés ; enfin, pour dernière réponse, il me rappela l’indulgence qu’il m’avait toujours témoignée. Ma réponse fut courte ; mais puisse-t-elle retentir profondément dans l’âme de pareils gouverneurs. Et c’est cette indulgence, m’écriai-je, qui m’a fait ce que je suis. Conduisez-moi à l’appartement de mon père, ou je passerai sur votre corps pour m’y rendre.

« Cette menace que j’étais capable d’exécuter, car vous savez que je suis