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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/135

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plus faible encore, par les combats de sa conscience et par les instigations du directeur, versa des larmes, et dit qu’elle était heureuse. Un mois s’est écoulé dans une paix profonde, mais perfide. Ils croient m’avoir vaincu, mais….................. Le pouvoir toujours croissant du directeur suffirait seul pour me faire presser ma résolution. Il vous a placé dans un couvent ; mais ce premier pas ne suffit pas à son ambition. Sous son influence, le palais même des ducs de Monçada est devenu presque un couvent. Ma mère n’est guère moins qu’une religieuse ; sa vie entière est consacrée à demander pardon d’une faute pour laquelle son directeur, afin d’assurer son