Aller au contenu

Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/137

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

un couvent que de vous voir servir de témoin vivant de la honte de notre mère. On m’a assuré cependant que cette réclamation contre vos vœux pouvait se faire devant un tribunal civil : si cela est, vous pouvez encore être libre et je serai heureux ; n’hésitez pas faute de fonds, je suis en état de vous en fournir. Pourvu que vous ne manquiez pas de courage, je ne doute pas que nous ne réussissions. Je dis nous, car je n’aurai pas un moment de repos que vous ne soyez libre. J’ai gagné un des domestiques qui est frère du portier du couvent, et c’est par lui que ce paquet vous parviendra. Répondez-moi par la même voie : elle est secrète et sûre. Il faudra que vous fassiez un mémoire, qui sera