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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/145

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heureusement je ne fournissais que trop de motifs par les demandes absurdes et perpétuelles que je faisais pour du papier. Je conviens qu’à cet égard mon imprudence fut extrême ; il était impossible que la conscience la plus timorée pût trouver en elle-même assez de péchés pour remplir seulement le quart du papier que j’étais censé employer à l’examen de la mienne. Je le remplissais cependant de leurs crimes et non de ceux que j’avais commis.

Une autre grande faute que je fis, ce fut de négliger en réalité tous les préparatifs nécessaires à la grande confession ; on me le fit entendre pendant nos promenades au jardin. J’ai déjà dit que j’avais adopté avec les frères des ma-