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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/164

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l’oreille : « Délivrez vos papiers, et il ne sera plus question de rien. »

« Je n’ai rien à délivrer, » répondis-je ; « je ne possède pas une page que ce que vous m’avez pris. »

Les religieux qui venaient de me parler me quittèrent. Ils parlèrent bas au supérieur, qui me jetant un regard terrible, s’écria :

« Vous ne voulez donc pas délivrer vos papiers ? »

— « Je n’ai rien à délivrer. Examinez ma personne ; examinez ma cellule ; tout vous est ouvert. »

— « Ou du moins le sera bientôt, » dit le supérieur furieux. À l’instant la recherche commença. Il n’y eut pas de meubles dans ma cellule qu’ils n’exa-