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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/208

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bonheur plus grand quand on m’aurait dit que ses portes m’étaient ouvertes. Je tombai à genoux pour rendre grâces à Dieu ; je le remerciai de ce qu’il m’avait rendu la lumière, l’air et le pouvoir de respirer. Pendant que j’épanchais ainsi mon cœur, je me sentis défaillir, ma vue se troubla. J’avais contemplé la lumière avec une ardeur trop vive. Je tombai sans connaissance, et je fus long-temps avant de revenir à moi.

En reprenant mes sens, je me trouvai dans ma cellule qui me parut telle que je l’avais laissée ; seulement il faisait jour ; et je suis convaincu que cette circonstance contribua plus à ma guérison que tous les alimens et les cor-