Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/211

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s’assit auprès de moi en me regardant d’un œil calme, mais pénétrant.

« Vous avez enfin découvert, » me dit-il, « que nous possédons le pouvoir de punir. »

— « Je n’en ai jamais douté. »

— « Avant que vous poussiez ce pouvoir à une extrémité qui, je vous en préviens, sera au-dessus de vos forces, je viens vous demander d’abandonner cet appel désespéré contre vos vœux, appel qui ne peut avoir d’autre résultat que de déshonorer Dieu et de tromper votre attente. »

— « Mon père, sans entrer dans des détails rendus inutiles par nos démarches réciproques, je ne puis que répondre que je poursuivrai mon ap-