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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/218

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naire au réfectoire, quand le supérieur dit : « Arrêtez, posez un paillasson pour lui au milieu de la salle. »

Cet ordre fut exécuté, puis on me dit de m’asseoir sur le paillasson et l’on me donna du pain et de l’eau. Je mangeai peu et je mouillai de mes larmes ce que je touchais. Je prévoyais ce que j’aurais à souffrir et je ne me plaignis point ; quand on fit la prière, on me dit de me tenir au dehors de la porte, de peur que ma présence ne rendît sans effet la bénédiction que l’on allait implorer sur le repas.