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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/225

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lai et je crus voir ma cellule en feu, je frémis en me voyant entouré de démons vêtus de flammes, et qui les vomissaient de toutes parts autour de moi. Je sautai à bas de mon lit et je courus à la muraille que je trouvai froide. Je ne doutai pas que l’on n’eût barbouillé sur les murs de ma cellule des figures hideuses en phosphore, afin de m’effrayer. En effet, je les vis disparaître par degrés aux approches du jour. Je résolus alors de voir, à quelque prix que ce fût, le supérieur dans la journée.

Il était midi avant que je pusse prendre le courage d’exécuter mon projet. Je frappai à la porte de sa cellule, et quand je l’ouvris il témoigna à ma vue la même horreur que la première