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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/227

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d’entrer à l’église ; on me défend de prier ; on a dépouillé ma cellule du crucifix, du rosaire et du bénitier ; on me met dans l’impossibilité de remplir mes dévotions, même seul. »

— « Vos dévotions ! »

— « Mon père, si je ne me sens pas assez de vertu pour être un moine, je n’en suis pas moins chrétien ; je n’en suis pas moins un homme. J’en appelle à votre humanité, j’en appelle à votre autorité pour qu’elle me protége. La nuit dernière, ma cellule a été remplie d’images de démons ; je me suis réveillé au milieu des flammes et des spectres. »

— « C’est ainsi que vous vous réveillerez au jour du jugement. »