Aller au contenu

Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/47

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— « Mon père, ce sont là de terribles paroles, mais j’ai besoin maintenant de faits. »

— « Insensé ! je ne vous comprends pas. Vous comprenez-vous vous-même ? »

« Oh ! oui, oui, » lui dis-je ; et, toujours à genoux, je me tournai encore vers mon père et je m’écriai :

« Ô mon cher père ! la vie… la vie humaine est-elle tout entière fermée pour moi ? »

« Elle l’est, » dit le directeur répondant pour mon père.

— « N’y a-t-il pour moi aucun secours ? »

— « Aucun. »

— « Point de profession ? »