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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/65

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me louait de la manière dont je remplissais mes devoirs, ou si l’on me reprochait de la négligence, je ne montrais ni joie ni chagrin, et je me bornais à dire : « Il faut que je sois un moine ! » M’engageait-on à me promener dans le jardin du couvent, ou me faisait-on des observations sur ce que je prolongeais mes promenades au-delà des heures réglées, je répondais encore : « Il faut que je sois un moine ! »

En attendant on me témoignait la plus grande indulgence. Un fils, le fils aîné du duc de Monçada, prononçant ses vœux, était un grand triomphe pour le couvent, qui ne manquait pas de s’en glorifier. Ils me demandèrent quels étaient les livres que je désirais lire. Je