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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/87

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rapport avec beaucoup d’indifférence. Il avait promis à ma famille que je prononcerais mes vœux : il avait réussi ; tout le reste lui était parfaitement égal. Il défendit à ses religieux de se mêler davantage de cette affaire, s’en réservant désormais la connaissance à lui-même. Ils se retirèrent trompés dans leurs espérances ; mais ils s’engagèrent mutuellement à m’épier avec le plus grand soin ; c’est-à-dire à me harrasser, à me persécuter, à me tourmenter, jusqu’à ce que la folie qu’ils avaient cru voir en moi fût devenue véritable.

À compter de ce moment tout ne fut que conspirations et combinaisons dans le couvent. Chaque fois que l’on m’entendait approcher on fermait les por-