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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/102

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« Cherchez une lumière, » me dit-il. « Prenez une lampe devant une de ces figures. »

La légèreté avec laquelle il parlait des saintes images me fit frissonner. L’action qu’il exigeait de moi me paraissait un véritable sacrilége. J’allai pourtant, et d’une main tremblante je pris une lampe, avec laquelle je j’éclairai pendant qu’il essayait de nouveau la clef. Durant ces nouvelles tentatives, nous nous communiquions mutuellement nos craintes à voix basse.

« N’ai-je pas entendu du bruit ? »

— « Non ; c’était seulement l’écho de cette opiniâtre et bruyante serrure… Quelqu’un vient, je crois. »

— « Personne. »