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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/135

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connaissait et qui nous offrirait, disait-il, un abri, ajoutant qu’il n’y avait que quelques pas du lieu où nous étions, et que nous retrouverions facilement notre chemin. Je n’osai pas m’opposer à sa volonté, et je le suivis dans cette obscure retraite qui n’était séparée du reste du caveau que par les débris d’une vieille porte ; la lumière avait reparu et je pouvais distinguer les objets qui m’environnaient. Les trous profonds que je vis dans le mur me parurent faits pour attacher un énorme verrou, et les gonds de fer qui subsistaient encore, quoique couverts de rouille, indiquaient que cette porte, d’une force extraordinaire, avait sans doute servi à fermer l’entrée d’un cachot. Bien qu’il n’y eût plus de