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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/203

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reçus pour toute réponse que ces mots : « Mon devoir est de communiquer les ordres que je reçois, et non de répondre à des questions. » Après quoi il partit.

Quelque extraordinaires que parussent ces injonctions, elles étaient si imposantes, si péremptoires ; elles étaient si ressemblantes au langage établi d’un système absolu et depuis long-temps fixé, que l’obéissance me parut inévitable. Je me jetai sur le lit en murmurant en moi-même. « Où suis-je ? » jusqu’à ce que le sommeil vînt m’accabler.

On dit que le sommeil de la convalescence est profond ; le mien fut troublé par des rêves inquiets. Je me croyais dans le couvent ; j’expliquais le second