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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/209

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le reste de ma raison pour m’en assurer. Je savais qu’il suffirait d’un petit nombre de questions, pourvu que j’eusse la force de les prononcer.

« Ne fûtes-vous pas l’agent de ma fuite ? Ne fûtes-vous pas l’homme qui ?… Qu’est-ce qui vous a porté à cette démarche dont le mauvais succès paraît vous réjouir ? »

— « Une promesse d’argent. »

— « Et vous m’avez trahi, dites-vous, et vous vous glorifiez de votre trahison ? Qu’est-ce qui vous y a engagé ? »

— « Une récompense plus forte. Votre frère ne donnait que de l’or. Les religieux me promettaient le salut, et ne sachant comment m’y prendre pour y