Aller au contenu

Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/220

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

compétence de son tribunal. Je n’avais jamais prononcé un mot qui dénotât un manque de respect pour l’Église catholique, ou qui exprimât le plus léger doute sur un article de foi. Les absurdes accusations de sorcellerie et de possession, portées contre moi dans le couvent, avaient été complétement détruites lors de la visite de l’évêque. Ma répugnance pour la vie religieuse était, à la vérité, suffisamment connue, et j’en avais donné des preuves trop funestes ; mais je ne pouvais pas encourir pour cela les peines de l’Inquisition. Je n’avais rien à craindre de l’Inquisition, du moins à ce que je me disais, et j’ajoutais une pleine foi à mes raisonnemens.

Le septième jour après le retour de