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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/222

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tances de mon emprisonnement ou de mes interrogatoires. Je ne puis vous communiquer que quelques traits généraux, qui peuvent avoir rapport à la narration extraordinaire que j’ai entrepris de vous faire.

Mon premier interrogatoire se termina d’une manière assez favorable. On déplora, on réprouva à la vérité mon aversion pour la vie monastique, mais on ne me dit rien qui pût faire naître en moi des craintes particulières. Je fus donc aussi heureux qu’on peut l’être dans la solitude et dans l’obscurité, couché sur la paille et nourri au pain et à l’eau ! Mais la quatrième nuit après mon premier interrogatoire, je fus réveillé par une vive clarté qui vint frapper mes