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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/224

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Je ne pus m’empêcher de m’écrier : « Ah ! doit-on nommer l’espérance en ces lieux ? »

Il m’adressa encore avec la même douceur quelques paroles de consolation, et sans parler de ce qui pouvait nous regarder personnellement l’un ou l’autre, il dépeignit l’agrément que nous éprouverions en nous voyant et en causant souvent ensemble.

Cet inconnu me visita pendant plusieurs nuits consécutives, et je ne pus m’empêcher de remarquer trois circonstances fort extraordinaires dans ses visites et dans son apparence. La première était qu’il s’efforçait autant qu’il lui était possible de me cacher ses yeux. Il me tournait le dos ; s’asseyait de côté, chan-